Au moment même où ils lui avaient demandé ce qu'elle lisait, Abigail avait su qu'elle allait avoir des problèmes avec eux. Elle était pourtant tranquille au paravent. Elle ne faisait rien de mal. Elle lisait son roman en se laissant bercer par les légers secousses du transport la ramenant au plus près de chez elle. C'était un roman des plus passionnants de magie et d'aventures racontant l'histoire d'un groupe d'enfants, d'amis, se découvrant d'extraordinaire pouvoirs qu'elle avait eu le droit d'emprunter à l'école et qui avait tenté sa morale toute la journée, puisqu'elle n'avait pas le droit de le sortir durant les heures pourtant ô combien moroses de classe. Elle avait déjà du mal à le lâcher, frustrée de devoir rechercher laborieusement la ligne qu'elle avait du abandonner, et parfois même, Dieu l'y aide, la page même lorsque qu'elle perdait jusqu'à celle-ci, pour pouvoir ensuite se replonger délicieusement dans le récit. Mais déjà, le plaisir était un peu gâché, l'excitation et le suspense étaient partiellement retombés et la lecture en prenait presque un goût doux-amer. Cela n'avait pourtant pas gâché ses retrouvailles avec le roman. Assise tranquillement sur une place libre, seule, elle se serait presque crue invisible.

Le plus petit des trois lui tapa l'épaule, pas très fort, sans raison, avec un sourire mauvais. Pourquoi elle ? Que lui voulaient-elle ? Elle tenta de les ignorer aussi fort qu'elle pouvait. Elle avait d'abord répondu à leurs questions, mais ils avaient tout juste ricané, et avaient posé plus de questions, d'un ton qui ne lui plaisait pas du tout. Personne ne lui parlait sur un tel ton méprisant. Son père la taquinait parfois, mais jamais avec méchanceté.
Hey, I'm talkin' to ya!
Elle fixait le livre sans réussir à saisir les mots écrits sur le papier. Brusquement, l'ouvrage sauta dans les airs, frappé toujours par le même énergumène, soutenu mentalement par ses deux amis.
Eeiih ! My book !
Non, pas son livre, celui de l'école, et elle avait promis d'en prendre soin.
Go away ! cria-t-elle pitoyablement, faisant face au trio avant de se plier en deux pour retrouver le livre à terre, ce qui leur arracha seulement des rires, excités encore par cette « proie » se défendant.

•La jeune femme étaient adossée contre son siège dans ce bus qui, comme presque tout les soirs, étaient remplis. Les places assisses avaient étés prises d'assaut et après sa journée elle se réjouissait de pouvoir se poser le temps d'un trajet. La circulation étaient lente, très lente. Les feux tricolores semblaient se multiplier devant eux et cela agaçait la jeune femme qui ne voulait qu'une chose, être enfin au calme.
Elle tenta de fermer les yeux pour que le trajet passe plus vite, mais des protestations la tirèrent de son essai de sieste. Quel foutu livre ? Ils ne pouvaient pas gérer leur soucis sans geindre à tout moment?!

Énervée la jeune femme se leva de son siège pour s'avancer vers la zone de grabuge. Elle put voir du coin de l’œil un homme s'emparer fourbement de son siège, elle en serra les dents, désormais plus qu'exaspérée...
Elle put alors apercevoir devant elle trois personnes encerclant une petite fille qui semblait leur crier de partir. La plus jeune semblait rechercher maladroitement quelque chose au sol, chose que la jeune femme put apercevoir en s'avançant un peu.. un livre..

Etant arrivé au niveau des trois fauteurs de troubles elle posa sans prévenir une main sur l'épaule du plus petit assaillant, voulant attirer son attention.

"Hmm.. Excuse me ? Could you pick that up for me please?
Then you shall give it back to the little girl. Do not test my patience anymore please."

•Dit-elle avec une voix qui témoignait de sa frustration mais aussi d'une grande détermination. S'en prendre à une gamine lui semblait vraiment risible et elle aurait bien voulu passer ses nerfs sur ces trois débiles.

Ses yeux s'affolaient, roulaient dans ses orbites, cherchant à la fois à prévoir les mouvements de ses trois harceleurs, Dieu seul savait ce qu'ils pouvaient avoir en tête et elle n'avait pas du tout envie de se prendre un coup traître, et à retrouver le roman tombé sur le sol souillé par la neige fondue ramenée par les chaussures des voyageurs. Pitié que le livre ne soit pas tâché. Pitié qu'elle ne soit pas frappée par les jeunes. Et pitié, qu'elle ne perde pas l'équilibre avec les mouvements imprévisibles du véhicule. Elle n'avait pas envie de s'encastrer sur le siège de devant.

Elle releva la tête en entendant une nouvelle voix, féminine et secourable cette fois, s'adresser sèchement aux jeunes.
We just gently asked her to move a little.
Yeah, mind yo buisiness. renchérit le plus vieux tandis que la petite rassemblait ses cheveux - ciel, ils traînaient par terre - et continuait de chercher son livre, qui avait simplement glissé contre la paroi du bus. Il suffisait juste de se tendre assez et elle l'aurait- ah non, flûte, et voilà qu'un freinage un peu brusque le faisait glisser un peu plus loin.

•Elle serrait discrètement les dents, la situation se révélait un peu plus compliquée que prévue et elle n'aimait pas cela, vraiment pas.. Ces inconnues étaient vraiment naïf -et surtout pas très intelligent..-, elle les aurait bien laisser à leur occupation et serait resté sur son siège, attendant tranquillement la fin du trajet de ce foutus bus.. Mais ces idiots faisaient de toute façon trop de bruits, elle les auraient entendu peu importe l'extrémité du véhicule dans laquelle elle se serait installée.. et puis, elle n'avait généralement pas beaucoup d'empathie mais.. elle ne pouvais pas laisser une gamine se faire harceler comme cela. Elle émis un sifflement d'agacement à cette réflexion, puis une remarque lui vint aux oreilles "Yeah, mind yo buisiness.".. L'agacement montait encore, décidément les soi-disantes formules de politesse ne fonctionnaient pas..

Elle décida alors de changer de tactique et s'approcha du plus âgé qu'elle attrapa sans gêne par le poignet. Elle ne semblait pas agressive mais sa prise était quand même forte.

"Then.. Can I talk to you a little at least ?.."

•Sans attendre réellement de réponse elle entraîna le jeune homme avec elle un peu plus loin dans le bus, en arrière de la petite fille. Une fois à une distance convenable elle se mis à lui faire face, elle posa alors sa main sur le coté de son ventre, juste au dessus de la hanche et lui sourit. Puis l'homme put alors sentir une pression très importante dans cette zone, surement assez pour lui générer de la douleur. Kassandre avait essayer de lui faire face avec un angle de telle façon à ce que les autres passagers, si il y en avait, aient du mal à voir la scène et surtout à ne pas mal la comprendre.
La jeune femme se rapprocha alors de l'homme, exerçant toujours la pression de sa main, puis lui dit, à l'oreille.

"If you don't leave the child alone, all of you, I promise that I will rip out your kidneys, do you understand ?"

•Dit-elle en souriant avant de laisser encore un petit moment puis de relâcher la pression d'un coup avant de repousser l'homme vers ses compagnons.

"Go on, I think that you have something to say to them!"

•Dit-elle, attendant patiemment de voir l'efficacité de sa "diplomatie"..

L'enfant releva la tête en entendant la meute de jeunes bramer d'excitation en voyant leur compagnon tiré à l'écart par la femme – plutôt bonnasse en plus ! – qui lui mit une main familière sur la hanche.
Ooooh, someone's up for a good time ! commenta le cadet avec un mouvement vulgaire du pelvis, aussitôt suivi du plus petit
Yeaaheheheah ! Get her bro !

Elle fronça un peu et retourna à sa mission de sauvetage littéraire, des cheveux plein la face. N'y avait-il qu'à elle que cela semblait étrange qu'une femme au premier abord hostile envers eux soit brutalement sous le charme de l'un d'entre eux, alors qu'il n'était même pas beau ? Elle ne comprenait surement pas les pensées de ce genre de femmes ; mais au moins, aussi longtemps qu'ils jouaient les voyeurs, ils ne la regardaient pas, ne faisaient pas attention à elle, en un mot, ils l'ignoraient complètement.

Un changement d'équilibre faillit l'envoyer à terre au moment où sa main s'abattait sur la couverture du roman, qu'elle tira de suite à elle avant de l'examiner avec soin, un œil toujours sur ceux qui s'étaient alliés contre elle. Les pages avaient été mouillées, trois étaient froissées. La bibliothècaire serait furieuse contre elle. Peut-être même qu'elle ne pourrait plus jamais emprunter de livre, pensa l'enfant.

Le couple revint sur ses entrefaites. L'ambiance s'était rafraîchie et l'attention revint sur elle comme l'aîné la regardait.
So, your scraming ? l'interpella durement l'un des accolytes, aussitôt interrompu par le grand dadais.
Nah, 's good. Face au regard inquisiteur des deux autres, il tenta de conserver la face. She paid ~ Il fila le camp avant de se prendre plus de représailles, sous les mugissements de soutient des deux cervelles de veau qui lui servaient d'amis.
See you later, doll ~ ♥

Et ils s'en furent dans une volée de rires gras, comme des croassements. La fillette frémit, en partie de dégoût.
Thank you ma'am.
Elle s'écrasa sur son siège dans une sorte de révérence, levant ses grands yeux bleus sur la jeune femme. Brune, les cheveux plutôt courts, elle dégageait une aura étrange de tension, violente et calme à la fois. Vêtue de noire, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une collègue de son père, seulement moins bien habillée.
I'm sorry that they bothered you.

•Comme prévus l'aîné était partit vers ses débiles compagnons pour leur dire qu'ils pouvaient tous décamper. Cependant ses poings se serrèrent suite aux paroles qui lui parvint, elle était presque au bout de sa patience, si elle avait été seule elle leur aurait déjà fait ravalé leurs mots.. En tout cas elle imprima leurs visages dans un coin de sa mémoire, qui sait?.. un jour.. peut être.. Elle fini cependant par desserrer dents et poings afin de reprendre un souffle un peu plus posé. Son attention changea alors tout de suite de cible alors qu'elle se retourna, la gamine!
Elle s'approcha avec hésitation, pourquoi fallait-elle qu'elle tombe sur des enfants ? Si un adulte avait été à la place de cette mioche elle l'aurait surement laissé dans ses ennuis et aurait fait semblant de ne rien entendre. Mais.. un enfant.. et puis elle n'était pas babysitter, elle n'avait aucune idée de comment s'y prendre.. Ainsi elle s'approcha juste et s'assit à coté de la petite fille.

"Hey.. Hm.. don't thanks me, they were just some.. dumb people, nothing really complicated to deal with.. Anyway, what's your name.. girl ?"

•Oui.. maladroite était le mot, c'était fou comme la si-sure-d'elle-même-Kassie pouvait perdre ses moyens quand il s'agissait de gérer des enfants. Mais bon.. après ce qui venait de se passer elle ne pouvait pas juste se contenter de dire au revoir et de laisser cette gamine là, elle attendrait au moins jusqu'à ce qu'elle descende du bus..

Elle cilla, inclinant presque dans jeune tête sous la confusion qu'elle sentait émaner de la jeune femme pourtant si sûre d'elle quelques secondes auparavant.
Hey.. Hm.. don't thanks me, they were just some.. dumb people, nothing really complicated to deal with.. Anyway, what's your name.. girl ?
Abigail, Ma'am.

Peut-être ... peut-être avait elle ... honte ? Qui sait, avec ce que le plus grand avait dit. Elle n'avait pas vraiment compris ce qui s'était passé de toute façon.
I ... I won't tell anyone, if that's what is disturbing you.
Elle baissa le nez sur son livre, se demandant comment le réparer, le soigner.
And, uh, what's your name, Ma'am ?

•La jeune femme essaya tant bien que mal de reprendre son calme, écoutant la petite. Allez, après tout ce n'était qu'une gamine, rien de bien compliqué à gérer. Elle attarda pendant quelques secondes son regard sur le livre de la jeune fille. Elle dut quand même, réagir à la question de la petit fille, Abigail.

"It's Kassandre and please, do not call me Ma'am."- Effectivement, cette formule de politesse dont elle n'était pas habitué lui paraissait étrange - "Anyway.. What's that book you read?.. I used to read a lot, my father had a bunch of storybooks."

•Parler de son père lui était généralement compliqué mais cette fois ci elle avait sut faire abstraction de cela pour démarrer la conversation, le temps que le bus arrive à destination.

It's Kassandre

Comme la légende ! Non, le mythe. Dans ce cas, il fallait dire le mythe. Si elle se souvenait bien de l'encyclopédie que lui avait offert son père s'était une ... une oracle, oui. Mais personne ne la croyait jamais. Ce qui devait être frustrant. Elle même détestait qu'on lui accorde pas quand elle avait raison.

... and please, do not call me Ma'am.
Elle ... elle l'avait vexée ? Peut-être aurait-elle préféré Mademoiselle ?
Anyway...
Abigail releva ses grands yeux avec intérêt.
What's that book you read?...
Abigail baissa les yeux sur son livre, le secouant un peu pour le sécher, comme le chat qui s'ébrouait, alors qu'elle s'apprêtait à parler - et que Kassandre la prit de vitesse.
I used to read a lot, my father had a bunch of storybooks.

Si le sujet des livres lui était d'un grand intérêt, le sujet paternel lui était tout bonnement passionant, même si son père lui avait dit de ne pas donner tant d'informations sur eux. On aurait dit qu'il était angoissé. Ridicule.

My father also has a lot of books ! But they are mostly on his tablet and I don't always know how to use it. But we also have some paper books, like encyclopedias and other studybooksn and also a bunch of novels, but they aren't much more simple. Some are even in other language, like german or french. And ... it's a little difficult for me to read them for now.

Son père était un homme très intelligent, qui l'invitait toujours à étudier plus, selon ses centres d'intérêt.

But this book is way more simple ! It's a novel, telling the story of five friends. Well, in the beginning, they aren't. But they discover they have special power and have to work together to protect eachother from people wanting to capture them for their powers, but they also try to help people with their abilities !

• Abigail se lança dans un monologue, expliquant la passion que semblait avoir son père pour les livres, la jeune femme se demanda si elle n'était pas tombée sur une famille de littéraires. Elle eut un léger sourire à cette réflexion. Elle leva légèrement un sourcil quand la petite fille lui parla du livre qu'elle lisait, l'histoire lui semblait intéressante puis elle trouvait ça assez ironique qu'un enfant de cette ville se met à lire ce genre de scénarios.
Elle regarda avec un peu plus d'intérêts le livre, c'était vrais qu'il était assez endommagé et plus très propre.

"It sounds cool. It's a shame that this dumbs just damaged it."

• Dit-elle, se sentant assez désolée pour la petite. Elle eu cependant rapidement une idée et repris la parole.

"Hm.. I think I have an idea..
I saw a shop with lots of books, I do not know its owner but maybe he will accept to restore your book. I can give you the money for the restoration if you want. It's an antiquities shop at the commercial street If I remember right."

• Expliqua-t'elle en attendant la réponse d'Abigail.

Le cœur de la petite fit un bond à la proposition de la jeune femme. Ou, pour être plus exact, lui semblait tomber de sa poitrine comme une grosse pierre.
No, thank you. répondit-elle brutalement.

Elle se souvenait encore de son père, quelques semaines auparavant. Il avait été furieux qu'elle ait suivi un inconnu. Il l'avait punie.
You shouldn't follow anyone like that, Abigail, do you hear me ? It's dangerous ! Jesus Christ, what were you thinking ?!
I-I was l-lost ! I thought he'd --
Il était devenu blême de rage et l'avait foudroyée du regard. Un long regard qui lui avait fait aussi mal que la gifle qu'il aurait voulu, à ce moment, lui asséner. Elle l'avait lu dans ses yeux avant de baisser les siens, coupée dans le vif, même s'il n'avait pas bougé d'un yota.
Don't ever talk back to me. Get out of my sight now. I'm too angry with you.

Elle avait obéit et s'était cachée dans sa chambre, la couette remontée jusqu'à la mâchoire jusqu'à ce qu'il la rappelle dans le salon et l'invite à s'asseoir près de lui.
I know you think you did good. You fely alone and wanted to join me at work. I understand. The blame's on me. But you shouldn't go wandering alone, you understand ?
Elle avait hoché la tête, la gorge encore trop nouée d'un sanglot nerveux, les yeux larmoyants.
Do you remember the story of the Little Red Riding Hood ?
Elle avait opiné de nouveau, incapable de parler.
She also thought the wolf was going to help her. Abigail, listen to me. Listen. Not all wolves look like beast. The most of them look just like everyone, but they aren't less dangerous. Elle avait senti des larmes couler le long de ses joues brûlantes, l'image de son père se brouillant aux travers de ses larmes.
What would I do without you now, Abigail ? Do you understand that ? Don't cry your eyes out like that, but understand, Abbie.
Un hoquet bruyant lui avait déchiré la gorge. Il l'avait tirée à lui, cherchant lui aussi à se rassurer. You've been very lucky this time, Abbie.
Et là, contre son père, elle s'était laissée aller à pleurer, lui cherchant à étouffer ses sanglots entrecoupés d'excuses qu'elle répétait comme des litanies. Ce qui ne l'avait pas empêché de la punir pour marquer le coup. Il lui avait quand même expliqué qu'il l'estimait déjà bien punie par sa peur.

Non non, elle ne pouvait pas lui refaire cela alors que maintenant elle savait.
No, no, thank you Miss. It's okay, Father'll find something. répéta-t-elle en cherchant nerveusement des yeux quelqu'un qui pourrait éventuellement la sauver à nouveau.

• La réponse fut aussi rapide qu'instinctive, Non. Kassandre fut un peu surpris par la réaction de la jeune fille. Elle n'avait fait que lui indiquer un endroit au final, libre à elle de s'y rendre ou non mais pour le coup cette réaction lui semblait.. exagérée ? Cependant elle souffla légèrement la seconde d'après, c'était son problème après tout, la jeune femme n'allait pas devenir humaniste pour elle. Elle haussa les épaules quand la petite décida de développer sa réponse, elle avait fait son choix, peu en importait les raisons.

"No, i don't want to know why, that's your choice. You don't have to justify yourself. Trust me, nobody have the right to ask you this and nobody deserves your justifications. Never justify yourself in front of anyone."

• Dit-elle d'une voix assez sèche, elle n'était pas en colère mais lassée. Elle sentait bien le malaise chez Abbie, la peur même. Elle était une pro pour ressentir cela, la peur. Si la jeune fille voulait que la rencontre se termine ainsi il en sera ainsi. Elle se leva alors , la regardant une dernière fois du coin de l’œil.

"That's my stop, have a nice day."

• Fini-t-elle avant que les portes ne s'ouvrent et qu'elle disparaisse dans la foule qui elle montait, engloutissant sa silhouette dans l'obscurité.