• Il était passé plusieurs fois devant l'édifice, la plupart du temps de nuit car il voulais éviter les foules. Il l'avait examiné mainte et mainte fois. L'absence de vie du lieu l'intriguait toujours énormément.. La lune était déjà haute dans le ciel et, lâchant un soupire -très vite suivi par un sourire empressé tout de même.- il s'élança vers le bâtiment.

• Si les réponses ne venaient pas à lui lors d'observations de l'extérieur il allait les chercher lui même à l'intérieur! Il enjamba les barrières sans grandes gên.. Il fut alors stoppé dans son élan et manqua de trébucher. Il se retourna brusquement, pensant qu'on l'avait agrippé. En fait il s'agissait juste d'un bout de sa cape qui s'était accroché à un rebord de barrière.. Il le décrocha rapidement et repris son chemin vers l'entrée principale.

• Une fois arrivé il attrapa les poignées et tenta te tirer la grande porte. Bien sur ce fut en vain, les anciens locataires avaient pris la peine de fermer l'endroit.. Il se mis à réfléchir un instant, observant son environnement. C'est à ce moment qu'il vis quelque chose qui l'intéressa, un peu sur le coté. Il l'attrapa, une barre de fer! Un sourire satisfait illumina alors son visage pendant qu'il glissa la barre de fer dans l'interstice des deux portes. Il força alors un mouvement de levier puis...

-// KRAAACCKK //-

Les portes s'ouvrir dans un grand bruit et dans un rapide mouvement. Propulsant le fraudeur; corps entier et tête la première, au sol. Il essaya de parler alors qu'il tentait de se relever avec quelques difficultés..

"Brrarff.. here I goo.. ~"

Face la première dans un lit de poussière, [le rôdeur] put aussi ressentir la pesanteur de l'air froid qui se filtrait au travers des murs. On aurait dit que personne n'avait mis les pieds ici depuis un moment - mais quant à savoir depuis combien de temps, qui sait.

Les courants d'air et l'obscurité limitaient un peu la perception dans cet Accueil abandonné. Au moins, vu le craquement qu'avait fait le plancher sous le poids de l'intrus, on put au moins déterminer que le plancher était en lattes de bois, en manque de vernissage.

• Le jeune homme se releva lentement, essayant lamentablement de quitter le sol de lattes de bois. Une fois pleinement redressé il regarda autour de lui, si on pouvait dire une chose c'était bien que l’accueil était grand!..
• L'Aka Manto ne se fit pas prier pour prendre possession des lieux. Il déambula dans tout les sens au milieu de l’accueil. Regardant les coins, les interstices, les conteneurs Puis il se glissa alors derrière le bureau et commença à fouiller sans gêne les différents tiroirs en recherche de quoi que ce soit d'intéressant...

• Voyant tout les documents entreposés dans les tiroirs l'Aka décida de changer de stratégie. Tout d'abords il alluma l'ordinateur, machine datant visiblement d'une autre ère. En suite il fit défiler les différents documents. Il cherchait un nom, un visage, une code.. un identifiant. Oui pour le moment il voulait que la machine lui dévoile tout ses secrets mais pour cela il avait besoin de connaitre le code secret à son ouverture.

• Une sorte de fièvre enivrante était en train de prendre possession de lui, celle du fugitif. Celle du voleur qui s'infiltrait sans un bruit et surtout celle d'un enfant parti dans une mission secrète en pleine nuit et qui ne devais en aucun cas réveiller ses parents. Ce genre de fièvre qui inquiétait et motivais en même temps, voilà ce qu'il ressentait à ce moment précis. Il observait donc les dossiers, cherchant tout ce qui pouvais constitué un mot de passe. Une date de naissance, un matricule, un nom de famille.. tout.

Le doigt sur l'interrupteur activa le vieil ordinateur à se réveiller de son sommeil profond.

... Si par "réveiller", on entendait "son écran qui s'allume, mais sans image à montrer".

On entendit le bip caractéristique depuis l'intérieur de la tour, comme quoi l'appareil avait bien compris la commande d'ouverture, et en entendant son radiateur bourdonner au travers il était facile de se rendre compte que le pauvre n'avait pas du être initialisé depuis au moins une décennie, sinon plus.

Puisque l'écran était encore noir, le brigand baissa ses yeux sur une poignée de documents qu'il avait sorti du tiroirs. Celui en tête de pile était écrit en français. Ceux en dessous en anglais, en Navajo informatisé, et on put même y voir quelques kanjis. En feuilletant, l'Aka Mantô avait le choix, quelques titres accrocheurs

vieux fin de la Révolution Tranquille:
" Cas de déportation en masse. "

Début de la guerre froide:
" Claims of Magics living amongst common folks, suspicions arise "

L'année 1974
" Bad-Stories Agency, taking flight! "

Une coupure de 1918:
" Grippe espagnole, survivants surhumains? "

1940:
" XXXXXXXX "
(Les kanjis étant illisibles, mais en feuilletant on pouvait y voir quelques photos.)

2001:
"Ground Zero"

• L'Aka Manto feuilleta d'abords les documents, observant si aucune note n'avait été ajouté à la main, ensuite il s'intéressa aux images, cherchant à tous les mémoriser. Qui sait, peut être qu'un sens secret ou qu'un code s'y cachait ? Il fini cependant par s’intéresser au document de 1974 ainsi qu'à celui de 2001 dont le titre l'intriguait, les lisant avec intérêt. Il lisait avec hâte, poussé par l'adrénaline et l’excitation que lui causait l'illégalité de ce qu'il faisait.

• Il ne se contentait pas seulement de lire, il accordait aussi une importance aux mots, cherchant par exemple si un intrus s'y trouvais, ou si le document lui même n'était pas un indice. Vérifiant par exemple si les premières lettres de chaque phrases ne formaient pas un message caché.