Home sweet home.. ~ [PV Cornell]

Sujet: Home sweet home.. ~ [PV Cornell] Sam 14 Fév - 9:53

La nuit tombait alors sur SweetDreams, la ville était calme et la plupart des civils étaient déjà couchés, se préparant pour la journée à venir. Ceci facilita grandement le loup dans sa errance au milieu de cette ville, toujours à la recherche de nourriture, on ne pouvait pas vraiment dire que les villes étaient en abondait.. Il n'aimait pas non plus la texture et la froideur de ce que les bipèdes appelaient béton sous ses pattes, non décidément rien ne lui convenait dans ce genre d'endroit. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il marchait depuis un moment, ayant senti une odeur qui cette fois lui avait plut.

Une odeur fraîche, vivifiante, une odeur de terres et de feuilles. Le loup géant arriva alors en face du parc, là où les routes laissaient place à des chemins de terres bien plus agréable pour lui. Arrivé à l'entrée il leva alors une patte pour faire un pas vers cette terre et la reposa doucement. Une fois ce premier pas symbolique fait il ne se fit plus tarder et se mis alors à courir, profitant pour la première fois de ce qui se rapprochait de la nature. Il était.. chez lui, et il ne laisserais personne le délogé de cet endroit.

La seule chose qu'il lui manquait peut être encore aurait été des proies à chasser.. ainsi il arrêta se course pour s’immobiliser et humer l'air environnent. Il pouvait effectivement sentir des animaux non loin, peut être irais-t-il un peu plus tard. Pour le moment il préférait profiter encore de cette nature retrouvée.

Il écouta alors son instinct et monta sur la première butte de terre qu'il trouva, il pris une grande inspiration -récupérant de sa course- puis releva alors la tête et en ouvrant la gueule il poussa un hurlement. Un de ceux dont seul les loups ont le secret.

Aussi étrange que cela pouvait paraître, Cornell ne faisait rien. Il restait là, assis au pied d'un arbre, dans le noir. Il tentait de comprendre. De comprendre pourquoi son esprit se divisait parfois. Pourquoi il était devenu si pudique en se disant pourtant qu'il aurait aimé imité sa mère et ne plus avoir à porter inutilement ces ridicules pièces de tissus mal coupées que les humains appelaient vêtements. Pourquoi il avait honte d'entendre ou de parler son patois, tout en ayant parfois l'envie de le parler des heures, avec pleins de personnes différentes ? Pourquoi il était à la fois citadin et heureux de l'être tout en ayant certains jours ce dégoût de la ville, ce dégoût de ces terres, cette envie de connaitre de vraies forêts où les arbres poussaient comme bon leur semblait pendant des millénaires ?
Pourquoi ?
Pourquoi certaines odeurs l'affolaient brusquement ? Pourquoi certains réflexes ? Pourquoi perdait-il parfois l'appétit devant son assiette ?

Il avait retiré son haut, avait posé l'arrière de son crâne contre l'arbre. Quelque chose le beuggait mais impossible de savoir quoi.

Brusquement, un hurlement profond résonna. Le cœur de Cornell manqua un battement, il faillit même s'étrangler, puis il répondit de sa gorge un peu juvénile, plus vraiment habituée à hurler. Avec la sensation que tout son esprit se vidait, que tout remontait le long de sa gorge, faisait vibrer les cordes vocales puis s'exhalait en cette longue note qui terrorisait tant les hommes.

Plus rien que le chant.

Le loup stoppa alors son chant, rebaissant à nouveau sa tête. Si il avait eu les même facultés musculaire que les bipèdes au niveau de la gueule on aurait surement put voir sur son visage ce qu'eux appellent un sourire. Satisfait de ces sensations retrouvées il s’apprêtait à "rendre visite" aux animaux qu'il avait senti un peu plus loin, sautant alors de sa butte de terre.

Mais alors il eut ce qu'il n'aurait jamais penser avoir en cette nuit, il eut.. une réponse. Quelqu'un venait d'hurler à son tour, le grand loup noir fut alors comme paralysé pendant quelques instant, ayant du mal à réalisé.. Un.. un autre loup vivait ici ? Il repris alors ses esprits, secouant sa tête avant de se remettre à humer l'air. Effectivement il y avait une odeur.. une odeur de loup. Mais celle ci était spéciale.. elle semblait comme imprégné de celle des bipèdes et.. de l'odeur de leur tissus. Un mélange étrange..

Mais le loup géant ne se fit pas prier, il s'approcha alors de l'endroit où il avait entendu cet hurlement.. de l'endroit d'où venait cet odeur à la fois spéciale et intrigante.. Il marchait tout de même prudemment, faisant le moins de bruit possible, après tout il ne connaissait pas le caractère et les intentions de l'autre. Peut être avait il hurlé pour simplement lui répondre mais il pouvait très bien l'avoir fait pour réclamer ce territoire sien..

Au bout d'une ou deux minute il passa alors les derniers arbres, les derniers buissons, les dernières feuilles. Avant qu'il n'ait l'auteur de ce chant en visuel. Le loup s'arrêta alors totalement, la tête sur le coté et la gueule légèrement ouverte. Qu'était cette.. chose ?.. Un loup ?.. Oui ça y ressemblait, ça en avait en partie l'odeur mais.. mais celui là n'était pas du tout comme les autres..

Il rabaissait lentement la tête, avec un peu le regret de s'arrêter. Puis doucement, "l’intelligence" citadine qui revenait. A hurler comme ça, au mieux, il agitaient un peu les animaux du zoo, au pire on les entendait plus loin encore, au pire du pire, les Phantoms rappliquaient et ils allaient avoir des problèmes. Car il n'avait pas hurlé seul, non ? Il y avait une autre voix. Une voix qui disait qu'elle était libre et heureuse. Une voix qui s'était tue. Il s'accroupit comme le faisait sa mère, les mains sur les genoux. Il leva la truffe et tenta d’attraper l'odeur. Personne ne lui avait appris à chasser.

Puis il le sentit. Là, énorme, caché dans les buissons. Cornell regardant dans sa direction, écouta dans sa direction, cherchant à inviter l'autre à mieux se montrer.

L'étrange loup était juste là, en face de lui contre un arbre. L'Amarok n'avait jamais rien vu de tel, la position même que tenait ce loup lui semblait juste une torture visuelle, comment ses os tenaient le coups ? Puis le loup géant s'aperçu que l'autre aussi l'avait remarquer, mais plutôt que de le regarder directement l'autre regardait vaguement dans sa direction. Cet à ce moment qu'il compris où il s'était arrêter, il avait été si surpris par le physique de cet inconnu qu'il en avait oublier de sortir de la végétation.

Il s'exécuta alors, faisant quelque pas en avant pour s'extirper de l'herbe et des buisson qui empêchaient l'autre de le voir. Cependant il ne fit rien de plus, attendant de voir ce que l'autre loup ferait.

Il en profita d'ailleurs pour détailler plus précisément cette nouvelle tête du regard. Ce loup là était bien jeune.. un hiver, presque deux peut être.. L'Amarok comprenant ceci fut alors un peu plus confiant, assez pour s'approcher un peu..

Il avait remué un peu la queue, doucement, cherchant à montrer qu'il ne cherchait pas d'embrouilles, mais plutôt à faire ami. Le mouvement se fit plus discret lorsque Il sortit de l'ombre, se révélant au jeune lycanthrope. Il était grand, noir, épais, hirsute, avec des yeux étincelants injectés de sang.

Curieux, une oreille vers l'avant, l'autre en arrière, Cornell hésita encore un peu puis s'approcha lui, crapahutant avec quelques difficultés avant d'émettre un léger roucoulement et de parler, pour voir.

Hey ! You're alone ?

L'autre s'approcha alors quelque peu maladroitement de lui. Le grand loup cendré se stoppa alors, jugeant leur proximité assez importante. Le jeune loup émis un son d'où n'émanait aucune agressivité, laissant savoir qu'il ne voulait pas d'ennuis, mais les sons qui sortirent ensuite de sa gueule laissèrent alors l'Amarok perplexe.

Ce dernier pencha alors la tête sur le coté, laissant légèrement tombé une de ses oreille, intrigué. Le grand loup ne comprenait pas ce dialecte, ce n'était pas quelque chose que les loups était supposé faire normalement. Mais ces dernier lui rappelèrent bien vite les sons qu’émettent les bipèdes, sons qu'il avait eu l'occasion d'entendre notamment il y'a quelque nuits, tard dans la ville.

L'Amarok se mit alors à renifler près du jeune loup puis une fois qu'il fut certain que ce dernier n'était pas une menace il relâcha un peu son attention pour marcher un peu autour. Il humait l'air, étant à l’affût, il avait faiiiim..

Bon, voilà voilà. De une, l'autre ne le pigeait pas, de deux, Cornell se prenait un vent juste après. Booon. Ça, s'était fait. Il regarda l'autre loup, dont il ne saurait pas le nom, renifler l'air avec l'air de chercher quelque chose. Conscient d'être un véritable fardeau en tant que lycanthrope, Cornell renifla à son tour, ne sachant pas encore ce qu'ils cherchaient. Mais ils cherchaient.

L'amarok laissa alors le jeune loup là ou il était pour s'avancer vers la végétation, se rapprochant un peu du sol en grognant doucement. Il ferma alors les yeux pour se concentrer, laissant son odorat vagabonder entre les différentes odeurs, cherchant laquelle était la bonne, laquelle lui fournirait son repas.

Il ne tarda pas à sentir un proie, il ouvrit précipitamment les yeux et regarda dans la direction que son flair lui avait communiquer. Sans prévenir il s'élança alors le plus vite possible, arrachant quelque touffes d'herbes sous ses pas, vers ce qui allait devenir son repas.

Il disparut alors derrière la végétation du parc, le silence se mit alors à régner dans ce dernier puis un bruit sinistre mit alors fin à cette tranquillité. C'était un craquement comme si l'on avait brisé quelque chose.

Quelque instant s'écoulèrent encore puis les yeux rougeoyants de la bête refirent leur apparition avant que cette dernière ne ressorte totalement des fourrés pour se retrouver à nouveau face au lycan. Sa gueule était ensanglanté alors qu'il tenait dans cette dernière le corps d'un lièvre par la nuque, nuque appartement brisée.

Il s'avança jusqu'à être devant le jeune loup puis, abaissant la tête il posa une de ses pattes sur le corps de sa proie pour en tenir la partie qu'il n'avait pas entre les crocs. La suite fut très rapide, d'un coup sec de la mâchoire il arracha le corps de ce lièvre en deux partie puis repartit tranquillement prendre un écart de quelque pas avant de commencer à dévorer sa partie du cadavre. Il avait tout simplement laisser une partie de sa "chasse" à ce loup, le premier qu'il voyait depuis longtemps, mais si ce dernier n'en voulait pas il se ferait un plaisir de la finir pour lui.

Lorsque son camarade remua, Cornell eut le geste brusque de vouloir se relever, mais fut réduit à l'attendre, étant plus un fardeau qu'une aide au vu de son absence d'expérience à la chasse. Il écouta la courte cavalcade avec attention et accueillit le retour de l'autre lycanthrope en ondulant discrètement la queue, geste qui accéléra après un temps d'arrêt lorsqu'il déchira sa proie, un lièvre, pour lui en offrir la moitié. Avec respect, Cornell attendit qu'il entame sa part avant de porter la sienne à sa gueule et de mordre dans le demi-lièvre.

Il était loup, simplement. Un loup qui grognait en mangeant, et qui se serait peut-être débattu, maintenant, si l'autre mâle avait approché son lièvre.

Daryl
"Home Sweet Home"

Le grand loup commença donc à dévorer sa moitié de lièvre, ne donnant plus vraiment d'importance à son congénère ou à son comportement. Maintenant tout ce qui comptait était de se nourrir, de couper cette horrible sensation qui le tiraille, de couper cette faim, si quelque chose c'était mis en travers de lui et de son repas en ce moment précis.. elle aurait surement fini elle même dans le repas...

Lambeau par lambeau il eut vite fini de nettoyer la carcasse jusqu'à l'os, une moitié de lièvre n'était bien sur pas assez pour combler entièrement sa faim mais cela conviendrait pour le moment..

Le grand loup noir eut un dernier regard pour son congénère, il semblait satisfait d'avoir retrouvé un autre loup, même si celui là il ne le connaissait pas vraiment. -et il semblait un peu.. "spécial" aussi..- Puis il se détourna de ce dernier avant de partir tranquillement.

[Je préfère mettre fin au rp ici sinon il va tourner un peu en rond ='/]

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