Situé dans le cœur même des Avenues du Marché Noir, les bâtiments d'appartements n'ont que de prestance leur hauteur et leurs multiples étages, leur façade étant gagnée par quelques mousses d'humidité leur redonnant un tant soi peu de cachet. En leur centre, un building se distingue un peu plus des autres. Un vieux motel recyclé en plusieurs blocs appartements, comportant au moins deux étages alors que son extérieur est garnis de pierres vieillottes. Dans son ensemble, il ne semble y avoir qu'un seul appartement d'habité. Deuxième étage, première porte à droite; bienvenue chez Roy McClane où la porte vous est ouverte et déverrouillée en tout temps. Modeste petit appartement composé d'un hall simple dont le carrelage est pavé en céramique le salon se situant tout juste à sa gauche, tout en face de celui-ci une chambre verrouillée en permanence puis un corridor se prolongeant sur la droite dévoilant la salle de bain à sa droite et à sa suite la chambre du Maître du Marché Noir, qui a d'ailleurs une porte communicante avec la salle et qui fait également face avec sa cuisine à air ouverte. Dans l'ensemble, les meubles sont modernes, le cuir noir y régnant en maître tout comme les teintes foncées tandis que chacune des pièces est garnis d'un objet argenté quelconque qu'il s'agisse d'un vase, un cadre ou de la coutellerie. Le peu de fenêtre disponibles, au compte de deux, aurait de quoi rendre n'importe qui claustrophobe, une se trouvant dans le salon et une autre dans la cuisine, profitant du seul éclairage sous terre; les néons des buildings de perditions et les ampoules colorées des Avenues et Allées du Marché Noir.

C’est probablement dans le seul des bâtiments le mieux entretenu que vous retrouvez le Hell’s Gate. Populaire par son ambiance sympathique, décontracté et par une règle d’or qu’est le respect, il n’y a pas de place à la violence au sein de l’enceinte de ce bar et ce bien malgré son nom. Dérogez à la règle et vous serez expulsé personnellement par son propriétaire, l’incarnation même de Ganesh. L’ensemble du bar est dans des teintes de marron et de beige, voir de cuivre. La majorité des sièges éparpillés un peu partout dans l’établissement sont tout simplement des banquets, collées contre les murs, sinon de petits tabourets noirs bien rembourré pour le confort. Des tables de tailles et de formes rectangulaires sont disposées un peu partout autour des sièges disponibles. Les murs ont une apparence d’un vieux métal vieillot sans en être rouillé. Au plafond parfois, il vous sera possible de croiser des cubes ou des polygones quelconques qui donnent l’impression de flotter dans le vide. Une étagère dont sur chaque tablette repose une bouteille contenant diverses substances ou corps fournies par les Incarnations du Marché noir, sépare le bar en deux. Finalement, le bar en lui-même est extrêmement vaste et le mur du fond, couvert d’un rassemblement de bouteille d’alcool de toutes sortes, pouvant combler les goûts de chacun et de chacune.

Laissez vous leurrer par le nom même de cet établissement, car vous ne serez pas déçu d’y voir que son sens est bien véridique et non seulement littéraire. L’Épée de Damoclès est un des endroits de perdition du Black Market, ce qui ne l’empêche toutefois pas de gérer les entrées et sorties en son centre. En effet, pour pouvoir y entrer vous devez posséder le mot de passe qui change régulièrement, sans savoir exactement à quel intervalle. Sa porte d’entrée large, robuste, épaisse et métallique rappelle celle des coffres-forts au sein même des banques. Elle possède une petite porte par laquelle une incarnation de La Mort en elle-même vous accueillera si vous y soufflez les bons mots. Dans l’Épée de Damoclès, tout est permis. Les jeux illégaux y pleuvent, qu’il s’agisse de poker ou même de roulette russe. Néanmoins, l’attraction principale est ses combats de rues sur lesquelles les paris pleuvent. Les règles sont simples, il suffit que vous et votre adversaire demeurez dans l’arène—réduite à un cercle tracé à même la terre sèche—que l’un ou l’autre abandonne ou que l’un ou l’autre se rapproche de la mort. Mettre à mort un adversaire ne faisant pas partit du combat en tant que tel, mais sans directeur ou même patron dans l’enceinte de cet établissement, il demeure que tout est permis. Le bâtiment possède que très peu de cachet. Son sol réduit à une terre sèche et poussiéreuse, ses tables à ses chaises à de vulgaire breloque en bois tremblotantes et à son petit bar de fortune où la majorité des dopés s’y rassemblent.